14 février 2005


Samedi soir, j'ai veillé jusque très tard dans la nuit. Une nuit stressante, car il s'agissait du deuxième vol d'un lanceur Ariane 5 dans sa configuration lourde. Souvenez-vous que le premier prototype avait du être détruit en plein vol, car une tuyère avait pris feu, rendant du même coup la fusée incontrolable.

Cette fois-ci, tout s'est passé à merveille, si ce n'est une petite frayeur lors du premier compte-a-rebours, stoppé à 59 secondes du décollage.

Et bien qu'y a t'il de formidable dans tout ça ? Et bien, c'était impressionnant de voir que tout se passe en fait en automatique, quand l'homme passe la main à la machine 16 minutes avant le début du décollage. A partir du feu vert donné par le directeur des opérations, ce sont les ordinateurs qui prennent l'entier contrôle du lanceur, effectuent les derniers contrôles (check-lists). Ce sont aussi les ordinateurs qui lancent la fusée, contrôlent la trajectoire, la vitesse, l'inclinaison, ... En tout, quelques 1500 paramètres environ. Il suffit presque de lire sur les écrans de contrôle que tout se déroule de façon nominale. 31 minutes après le décollage, les deux satellites avaient été lachés dans l'espace, et la mission était un succès.

C'est pas beau ça ?

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