09 décembre 2004


20041209 - Souvenirs de Madagascar. Les français ont la réputation d'être des râleurs, alors pour mériter mon passeport, je vais me faire une joie de râler un bon coup !

Deux heures de retard au final pour mon arrivée à Madagascar. Au début, tout a débuté normalement, un avion en retard, pas de quoi fouetté un chat. L'annonce du retard par contre à gillot ne s'est fait qu'au moment ou l'avion devait décoller.

Nous étions alors dans la salle d'attente. Je prend mon mal en patience, vais voir la librairie pour me chercher un bouquin ... Tiens, un robert Ludlum qui a l'air très intéressant, NET FORCE 3. Le 3 m'inquiète, effectivement, c'est le 3è volume ... Of course, le 1 et le 2 sont introuvables ... Dégoûté, je retourne à ma chaise.

A l'heure H + un quart d'heure, nous embarquons dans un Boeing d'Air Madagascar.
Je suis au fond de l'avion, à côté du Hublot. Mauvaise pioche, la vitre est rayée, et je le découvrirais plus tard, le survol de Madagascar de nuit revient en gros à survoler la mer par nuit noire. Pas une lumière.

Cet embarquement a quelque chose de rigolo. Pour ceux qui voyagent souvent, vous avez ceci de particulier, les passagers mettent leur bagage à main généralement au dessus de leur tête dans le compartiment prévu à cet effet. Comme j'étais parmi les premiers embarqués, je rejoins rapidement le fond de l'avion. Dans le compartiment surplombant ma place, un canot de sauvetage. ENORME. Il prend tout le compartiment, privant environ 6 sièges de rangement. Rapidement, je planque mon ordinateur portable dans le compartiment voisin. Arrivent les autres passagers. Les malgaches ont ceci de particulier, là ou vous avez droit à un seul bagage à main, ils sortent de nulle part une foultitude de sacs en plastiques, tous plus gros les uns que les autres. Au point d'avoir une situation surréaliste, une bonne dizaine de voyageurs se retrouvant sans casier à bagages. Le stewart s'empresse d'aller caser les bagages parfois une dizaine de sièges plus loin. Bref, encore un quart d'heure plus tard, nous décollons.

Si le reste du vol ne pose aucun soucis, le plateau repas étant très correct (j'avais TRES faim),
le passage en douane mérite qu'on s'y arrête.
1. Il faut un visa.
2. Rien ne dit qu'il faut un visa.
3. La foule vous indique finalement ou se trouve le précieux sésame

Une fois payé mes 14 euros pour le visa, nous avons les formalités de Police.
1. Le panneau indiquant NON RESIDENT - AVEC VISA n'est pas la bonne file.
2. Il faut prendre la file SANS VISA pour les non-résidents (Les résidents, plus chanceux ont une file pour eux).
3. Vous attendez derrière la ligne jaune votre tour, puis d'un petit signe, vous comprenez que c'est votre tour. Là, vous arrivez face à une urne en bois, comprenant 4 compartiment, avec dans chaque compartiment un agent. Le premier, debout, vérifie votre billet d'avion et votre passeport.

Une fois son boulot fait, il vous rend votre billet d'avion, et glisse par un trou fait dans le compartiment en bois votre passeport et le document de police. Le deuxième agent, assis lui sur un stool (tabouret à 30 centimètres du sol environ), envoie la main dans son dos pour récupérer un tampon. En regardant, vous vous apercevez que le tampon est en fait sur un stool tout tamponé de rouge derrière lui. Autant dire que l'agent qui lui fait dos doit s'asseoir régulièrement dessus. Bref, il tampone, et repose dans son dos le fameux tampon. Comme son prédécesseur, il glisse le passeport et le papier de police par une autre fente. Le 3è agent, debout, récupère vos documents, et d'un geste magistral, valide d'un grand trait le document de police (Nom, prénom, N° passeport etc ...).

J'ai tout bon. Le document de police va rejoindre une pile d'autres documents de police, dont certains sont tombés par terre. Pas grave, il attendra surement d'avoir tout validé avant de les ramasser. Vous l'aurez compris, le passeport à pris place dans la fente du compartiment en bois. Le 4è agent, une femme, est elle aussi assise sur un stool. Elle, je ne sais pas ce qu'elle fait, mais elle me rend mon passeport. Ce petit manège aura duré près de 10 minutes, autant de temps presque que vous aurez pris à le lire.

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