20041211 - Retrouvailles !

Le monde est petit quand même. En 1989, je quitte le Lycée la Bourdonnais ravi d'avoir terminé
avec mon baccalauréat en poche. 15 ans plus tard, je n'ai revu aucun professeur de ma terminale D.

Aujourd'hui, après 3 bonnes heures de marchandages avec les malgaches, quelques pierres semi-précieuses en poches, un tableau acheté, des dessous de table en palissandre, je retourne à mon Hôtel. Pas rassasié, je prend un taxi qui me dépose auprès d'un lac que j'avais repéré lors de mon précédent voyage. Quelques dizaines de photos plus tard, je décide de rentrer à pied à l'Hôtel, au gré de mes rencontres et de mes périgrinations dans les rues de Tana. Le spectacle de la rue me fascinera toujours. Chacun vaque à ses occupations, mais le mouvement d'ensemble de la foule donne l'impression que tout le monde fait la même chose : Vendre, acheter, flaner, ... Un interminable recommencement. Bref, à deux pas de l'Hôtel,
une grande banderolle me dit qu'il y a une vente de pierres précieuses et semi-précieuses de Madagascar.

Une vingtaine de stands d'exposition. Et là : PAF ! Sur qui je tombe ? Bernard Thiollet ! Mon professeur de Biologie.
J'engage la conversation, il ne me reconnait pas au visage, mais à l'intonation de mon accent Mauricien, ça fait tilt. Que faites-vous maintenant ... A la retraite ... Pas une seconde à moi ... Je retape une maison ... et vous ... Blabla blabla.
Nous sommes visiblement tous les deux ravis de notre rencontre. On s'échange nos mails et téléphones, et nous promettons de nous revoir lors de mon prochain passage à Madagascar. Il me demande ce que j'ai acheté, me fout presque une baise et décide de me montrer ce qu'il faut acheter ... Labratorite, etc ... Nous nous quittons, et tout penaud me revoilà devant mon vendeur de pierre ... Combien la labratorite SVP ? 220.000 FMG ? KOA ? Pas question, 80.000 FMG pas plus ... Non monsieur, je ne peux pas. Dites un prix. 80.000 FMG. 5 minutes plus tard, je lâche 115.000 FMG et met la pierre en poche. Ca pèse lourd !