20041210 - Souvenirs de Madagascar. Quel festin mes amis !

Toujours pas remis de mon plateau repas sur Air Madagascar, j'ai décidé ce soir de me venger dans un merveilleux restaurant de Madagascar. Il faut dire que Antananarivo regorge de bons restaurants. La cible : La varangue.

Par deux fois déjà j'ai essayé lors de mon précédent voyage d'y dîner, sans succès. Cette fois-ci je prends les devants : Je fais une réservation en bonne et due forme.
J'arrive pile à l'heure, prêt à faire honneur aux plats.

Une THB en appéro (la fameuse Three Horses Beer), suivi IMMEDIATEMENT d'une entrée au foie gras ! Madre de Diou, je dois dire que je ne suis pas décu. L'arme au poing, le canon A80 fait des merveilles avec son filtre au tungstène en lumière tamisée. Pas de flash pour importuner les autres convives, un "schti-klak" discret, 1 seconde de pose, et c'est dans la boîte.

Le décor est vraiment superbe, le patron étant visiblement un grand collectionneur. Appareils photos à soufflet, vieux fers à repasser, vieilles pendules dorées, des bougeoires à foison,
le décor surprend mais vous vous sentez chez vous, en vous mettant à imaginer ces objets dans votre maison.

Arrive le plat de résistance, du zébu bien saignant avec son accompagnement de petites tomates, et sa sauce bien onctueuse ! A la première bouchée, vous sentez les arômes de beaux légumes parfaitement cuisinés. La sauce avec un léger goût de miel fait perdurer le bonheur. Le zébu de madagascar est vraiment une viande tendre, et la manger bien saignante
la rend particulièrement fondante. Un régal qui prend fin, malheureusement ! Il me sera impossible d'avaler quoi que soit d'autre par la suite. Une petite marche s'impose. Je remonte la rue, et me voilà longeant le palais présidentiel, aux allures de chateau français. Les gardes vous disuadent à leurs seules vues de trop vous approcher, surtout muni d'un appareil photo. Un bref aller retour devant le palais, et me voilà pris en chasse par deux "Psssss ... Pssss .... Chéri .... Pssss". Pauvres filles, ça ne s'arrange pas de ce côté à Tana. Allez hop, mon taxi arrive, et me voilà en route pour le Tana Plaza.

Zut me dis-je, il va falloir encore dormir assis ce soir ! C'est pas bien d'être gourmet comme ça.
Je paierais ça un jour....